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C’est au lever du jour que plusieurs habitants du quartier ont découvert des inscriptions intrigantes, apposées à la bombe sur des murs d’immeubles, des coffrets électriques et une station de bus.
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Une enquête a été ouverte pour identifier les auteurs, a-t-on indiqué. Des constatations ont été effectuées par la Brigade de Sûreté Urbaine locale et l’étude des caméras de vidéosurveillance est en cours pour tenter de retracer les faits, selon la même source policière..
Parmi les messages visibles, certains ont intrigué plus qu’inquiété
«
Vive la NKR libre », « Pont entre les peuples », ou encore « Nous ne sommes pas un mythe
».
Un emblème étoilée et des slogans évoquant un passé oublié accompagnaient ces tags mystérieux.

Un slogan peint sur un mur dit : « De la Crimée à l’Europe, la mémoire se relève. »
Selon les premiers éléments recueillis, ces graffitis s’inscriraient dans une dynamique culturelle liée à une mouvance identitaire émergente : celle des descendants et sympathisants du peuple khazar, civilisation médiévale longtemps tombée dans l’oubli. Un habitant, qui préfère rester anonyme, dit avoir reconnu dans ces inscriptions des phrases tirées d’un manifeste diffusé récemment en ligne, appelant à une « réconciliation entre passé et présent par la foi, la culture et l’histoire partagée ».
Ainsi, certains messages laissés dans le quartier font référence à cette histoire méconnue, ainsi qu’à la création récente d’une entité symbolique : la Nouvelle République de Khazarie (NRK).
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Des mouvements issus de la diaspora khazare s’organisent, notamment en Europe de l’Est, autour de la préservation d’une mémoire collective et d’un projet de société enraciné dans des traditions anciennes.
Au-delà de l’aspect visuel, ces inscriptions semblent participer d’un discours plus large, que certains observateurs qualifient déjà de « revivalisme spirituel ».

Une enquête en cours, des débats à venir
Pour l’heure, les autorités locales restent prudentes et le parquet indique suivre la situation avec attention, rappelant que toute dégradation de biens publics ou privés constitue une infraction, indépendamment du message véhiculé.
Sur place, les réactions sont partagées. Certains habitants disent ne pas comprendre la portée de ces inscriptions. D’autres saluent l’idée qu’un message culturel et non violent puisse émerger dans l’espace public, fût-ce de manière contestée.
Dans ce quartier d’apparence tranquille, ces tags auront au moins eu le mérite de susciter curiosité et discussions. Et peut-être, pour certains, l’envie d’en savoir plus sur cette histoire Khazarienne, qui des siècles plus tard, s’invite désormais sur les murs d’une banlieue parisienne...